La «tolérance» entre les religions, les ethnies et les nationalités est la devise du sultanat d’Oman, a affirmé Cheikh Abdallah Ben Mohamed Ben Abdallah Assalimi, considère le ministre des habous et des affaires religieuses de l’émirat d’Oman.
Dans un entretien avec des médias européens, dont «Periodistas en Español», venus couvrir les travaux de la 13e Conférence sur «Le développement des sciences de jurisprudence islamique» (Mascate : 6-9 avril), il a rappelé la liberté à Oman de culte, de travail et d’éducation ainsi que la parfaite coexistence entre les abadites, les sunnites, les chiites, les bouddhistes et les hindous. Les droits d’autres minorités, telle la chrétienne, sont également garantis, a-t-il précisé.
Le ministre omanais considère que cette Conférence, qui a eu pour intitulé «le fiqh : communauté humaine et intérêts», est une preuve qui corrobore les idéaux que «nous défendons constamment, telles la paix, la préservation de bonnes relations avec le reste des Etats et la non ingérence dans les affaires des autres peuples». Pour cette raison, la vision d’Oman concernant les rapports avec le monde se base sur «la solidarité, le respect mutuel et la reconnaissance de l’identité de chaque peuple». Il rappelle, dans ce sens, le haut degré de convivialité en Oman entre sunnites, chiites et abadites (courant puritain de l’islam dominant du sultanat d’Oman). Les trois grandes communautés islamiques se partagent les mêmes principes dans le cadre de la «tolérance» entre les différentes confessions, ethnies et cultures.
L’émirat d’Oman est un Etat qui veille également à préserver ses relations historiques avec l’ensemble des pays de la région et ceux du reste du monde dans «le cadre du respect mutuel», a indiqué le ministre dans l’exposé de la politique extérieur du gouvernement de Mascate. «Nous veillons à véhiculer l’image de notre pays à travers l’organisation de conférences et rencontres internationales, les publications et la présentation de la vision que nous faisons du concept de tolérance». Vivre ensemble dans des conditions d’égalité, de tolérance à tous les niveaux de la vie quotidienne et l’acceptation de la différence est la grande réussite du modèle omanais, a conclu le ministre des habous et affaires religieuses.
