Julio Feo premiado en Francia con la «Pluma de Oro del Cine»

Nuestro colega Julio Feo ha sido premiado con la «Pluma de Oro del Cine», en su edición 2024, que otorga la Asociación de la Prensa Extranjera en París a propuesta de la Unión de Periodistas de Cine (UJC) en Francia.

Julio-Feo-Pluma-de-Oro-del-Cine Julio Feo premiado en Francia con la «Pluma de Oro del Cine»

Este galardón reconoce, en su calidad de crítico de cine, su contribución al conocimiento del cine francés en el mundo.

Afincado en Francia desde 1974, Julio Feo desarrolló su carrera periodística durante 38 años y más de treinta en la crítica de cine, como corresponsal de prensa española y en los programas en castellano de Radio Francia Internacional (RF1), desde hace ya doce años ha proseguido esa actividad en las páginas de Periodistas en español, y también nos ha mantenido informado de aspectos significativos de la vida cultural social y política en Francia.

Participó asimismo durante ocho años en los programas en español de Cine Classics (Canal Plus satélite), programas de cine en televisión con entrevistas a numerosas personalidades del mundo del cine, como Agnes Varda, Michel Piccoli, Bertrand Tavernier y tantos otros cineastas, actores y actrices franceses, pero también del mundo del cine español y latinoamericano, desde Luis García Berlanga a Carlos Saura, Alex de la Iglesia, Fernando Solanas, Raúl Ruiz y un largo etcétera.

En un mensaje de agradecimiento a la Asociación de Periodistas Extranjeros por la concesión del premio, Julio Feo recuerda que la pasión por el cine le viene de muy joven, cuando con quince años descubrió en la filmoteca de Madrid a los grandes clásicos como Murnau, Fritz Lang o Kubrick, pero también y sobre todo los maestros del cine francés, desde Jean Renoir a la nouvelle vague, con obras tan emblemáticas como «A bout de soufle» de Jean Luc Godard y «Cléo de 5 a 7» de Agnes Varda.

Apunta también que desde entonces el cine francés ha seguido creciendo con enorme fuerza y diversidad. Y sostiene que Francia y París son la «última barricada» de la cinefilia mundial frente a las amenazas que pesan sobre el séptimo arte.

En su reflexión final sobre las circunstancias en que recibe esta distinción, subraya que su corazón «sangra doblemente» por el fallecimiento de su pareja, Marie Christine, y las «noticias atroces del genocidio en curso en Palestina».

Tras reclamar la libertad de Julián Assange, porque sin libertad de expresión no hay democracia posible, concluye con un ¡Viva el cine! Porque, como todas las artes, permite mantener viva la memoria frente al olvido.

Julio-Feo_Diego-Quemada-Diez Julio Feo premiado en Francia con la «Pluma de Oro del Cine»
Julio Feo entrevista al director español Diego Quemada Díez en el marco de «Desayunos Horizontes» en el 61 Festival de San Sebastián

Lettre de remerciements pour le prix de l’Union de journalistes de cinéma et l’association de la presse étrangère.

Paris le 28 mars 2024
Chers confrères, je suis très honoré et je vous remercie de tout cœur pour ce prix que vous m’avez décerné, pour mon humble mais persévérante contribution à la diffusion du cinéma français dans le monde. Je n’ai jamais couru derrière les honneurs ou les flatteries, mais j’apprécie énormément en revanche la reconnaissance du travail professionnel réalisé.
Je remercie Philippe Marek que je connais depuis très longtemps depuis mon entrée au Syndicat de la critique et à la Fipresci. Merci pour avoir pensé à moi. Je remercie L’Union des journalistes de cinéma et l’Association de la presse étrangère pour m’avoir décerné cette plume d’or.
J’en suis vraiment fier car après 38 ans de carrière journalistique et plus de trente ans dans la critique du cinéma, j’ai continué mon travail d’écriture à la retraite bénévolement sur «Periodistas en español» (periodistas-es.com), depuis 2010 jusqu’à aujourd’hui. J’ai travaillé 35 ans à RFI et 30 ans comme critique de cinéma à la section hispanophone, ainsi que 8 ans sur canal plus-ciné classic, toujours en langue espagnole, un programme où nous avons reçu Agnès Varda, Bertrand Tavernier, Michel Piccoli et beaucoup d’autres cinéastes et acteurs français, mais aussi hispanophones.
Votre prix je le reçois comme un signe du destin, pour m’encourager à continuer cette activité, au moment où je vis une tragédie intime avec le décès de ma femme. J’espère que j’aurai la force de le faire.
Pour finir vous dire seulement que ma passion pour le cinéma en général et le cinéma français en particulier, vienne de très loin, il y a déjà 60 ans, quand j’avais 15 ans et j’ai découvert à la cinémathèque de Madrid, malgré une forte censure, les classiques comme Murnau, Fritz Lang, ou Kubrick… mais surtout ce cinéma français qui a versé mon entrée dans la vie adulte avec d’abord Jean Renoir et après la nouvelle vague. «A bout de souffle» de Godard et «Cléo de 5 à 7» de Varda, c’étaient mes préférées, hier et encore aujourd’hui. Ils ont vraiment marqué leur époque. Après le cinéma français a continué à grandir avec une énorme diversité et richesse. La liste serait trop longue…
La France et Paris ont été et sont toujours le dernier rampart de la cinéphilie mondiale face aux menaces qui pèsent sur le septième art. J’aime Paris et le cinéma français, et je suis heureux de partager cette passion avec vous chers confrères. Même si ce prix arrive dans un terrible moment où mon cœur saigne doublement, avec ma tragédie personnelle, et avec les nouvelles atroces du génocide en cours en Palestine.
Permettez-moi de crier ici: Halte au génocide en Palestine.
Et aussi : Libérez Julian Assange ! car sans liberté d’expression il n’y a pas de démocratie possible. Vive le cinéma que comme tous les arts permets de maintenir vivante la mémoire face à l’oubli.
Bien à vous, confraternellement
Julio Feo Zarandieta

DEJA UNA RESPUESTA

Por favor ingrese su comentario!
Por favor ingrese su nombre aquí
Captcha verification failed!
La puntuación de usuario de captcha falló. ¡por favor contáctenos!

Este sitio usa Akismet para reducir el spam. Aprende cómo se procesan los datos de tus comentarios.